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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

Témoignage 18 · Il me parle sur un ton autoritaire.

J’ai vécu deux fois de la VOG. Je m’en suis rendue compte seulement deux ans après le premier événement. C’est en discutant avec d’autres mères que j’ai compris que ce que j’avais vécu allait contre mes droits.


2013

J’avais 20 ans, encore jeune et insouciante. Je vivais ma première grossesse. Le papa de cet enfant en route et moi avions été a un rendez-vous de suivi de fin de grossesse, je devais être a ce moment a 37 semaines de grossesse tout frais. Mon gynécologue m’effectue un toucher de routine pour évaluer la progression du travail. Depuis le début, il sait que j’ai un col assez sensible alors qu’il faut y aller très doucement et que c’est un moment très douloureux pour moi, même hors grossesse. Au lieu de simplement me faire un toucher, il m’effectue un décollement des membranes sans m’en avoir parler, sans demander MON autorisation. Je me souviens d’avoir éprouvé une douleur épouvantable, de m’entendre crier et fermer mes jambes sur ma main, le gynécologue criait lui aussi: « mes doigts, mes doigts, ouvre tes jambes ». Je me souviens que le gynécologue était fâché et qu’il a voulu que je quitte sur le champs. Aujourd’hui, je sais que ça aurait dû être moi qui était fâchée.


2014

Une deuxième grossesse. Tout se passe mieux. Changement de gynécologue. Le jour de l’accouchement arrive, c’est une induction (provoquer l’accouchement). Quelques heures après avoir été branchés, je demande si je vais pouvoir avoir la péridurale avant de crever mes eaux, car la dernière fois, la monté de la douleur ma mise en crise de panique, mon gynécologue l’avait noté et m’avait assurer que cela pourrait se faire. Le médecin de garde vient me voir et me dit que c’est pas possible. J’essaie de discuté avec lui des solutions envisageables et il est fermé car c’est LUI le médecin, j’ai pas mon avis a dire. Il me dit d’un ton assez sec et autoritaire: « écoutez, vous accepter ceci ou je vous débranche les solutés et vous rentré chez vous. Si vous voulez pas accoucher, c’est votre décision, c’est ça ou rien ». Je pleurais en silence. Lorsqu’il a crevé mes eaux, il m’a également mis un capteur pour le cœur du bébé, sans m’avertir, sur la tête de mon bébé. Je tiens a rappeler que mon col étant hyper douloureux, je vous épargne les cris que j’ai dû lâcher. Je me suis ensuite faire dire que j’étais  « moumounne ».


Je garde de mauvais souvenir de cet accouchement. J’ai fais des plaintes qui n’ont pas pu être  « gagnée » car l’infirmière qui était présente lors de l’événement en 2014 n’a jamais noté ceci dans mon rapport d’accouchement. C’était ma parole contre la leur.


Mélissa

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