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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

On me fait sentir mal, car le médecin est là, qu’il s’est levé durant la nuit pour moi


C’était mon deuxième accouchement. J’accouche rapidement et plutôt facilement.

Après deux heures de contractions à la maison, on part à l’hôpital, je suis déjà dilatée à 9 cm. Le personnel appelle mon obstétricien pour qu’il arrive rapidement. Lorsqu’il arrive je suis encore à 9. Donc pour que ce soit « plus rapide » selon lui, il pousse avec ses mains mon col pour l’agrandir lors des contractions, c’est très douloureux mais je ne dis rien. Puis on m’installe pour pousser. Je ne suis pas confortable et demande à m’asseoir ou me lever. On refuse, je dois rester les jambes dans les étriers, pourtant on avait discuté que sans péridurale, je pourrais me placer comme je voudrais, mais j’ai droit à un non catégorique.


On me force à pousser alors que je n’en sens pas le besoin, tout le monde semble exaspéré car je ne force pas comme il faut et pas assez longtemps. Je cache mes contractions pour qu’on ne me force pas à pousser. Après une trentaine de minutes, je refuse de continuer à pousser. On me fait sentir mal, car le médecin est là, qu’il s’est levé durant la nuit pour moi, etc.

Finalement, ils se rendent compte que je n’ai vraiment pas le besoin de pousser. On comprend que mes contractions ne sont pas suffisamment fortes… On me shoote au Pitocin sans m’offrir d’autres choix. Le reste de l’accouchement s’est bien déroulé, mais je n’ai pas aimé mon accouchement je me suis sentie pressée et pas du tout écoutée, alors qu’il n’y avait pas d’urgence…


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