À 6 semaines post-partum, je me suis présentée en consultation avec Mme C (je refuse de l’appeler docteur) à l’hôpital 15.1, en raison d’une bartholinite. Lors de l’examen, Mme C m’a informé que j’avais un granulome cicatriciel (suite à mon épisiotomie) dans le vagin. Je lui ai demandé comment un granulome doit être traité, et elle m’a répondu : « Avec du nitrate d’argent ». Ne sachant pas de quoi il s’agissait, je me suis imaginé que Mme C allait me prescrire un onguent. Soudainement, pendant l’examen, j’ai ressenti une douleur vive dans le vagin. J’ai manifesté ressentir de la douleur, et Mme C a répondu : « c’est fini, vous pouvez vous redresser ». Je me suis redressée, en même temps que la douleur dans mon vagin devenait de plus en plus intense. Surprise, je lui ai demandé ce qui se passait. « J’ai appliqué du nitrate d’argent sur votre granulome. » « J’ai très mal. » « Oui, ça va faire mal, mais il fallait le faire. Vous allez saigner un peu, voulez-vous une serviette hygiénique? Je vous vois dans 3 semaines. » Mme C ne m’a jamais consultée, à savoir si j’étais d’accord avec cette procédure médicale. Il y a différentes façons de traiter un granulome cicatriciel, mais elle ne m’a pas expliqué ces différentes possibilités. Elle a choisi à ma place le traitement à être appliqué. Elle ne m’a jamais préparé psychologiquement à vivre la douleur associée à cette procédure. En sortant de la consultation, je pouvais à peine marcher et j’avais encore plus de difficulté à m’assoir tellement la douleur était vive. En arrivant chez nous, j’avais du mal à allaiter mon enfant, parce que je n’arrivais pas à m’assoir confortablement. J’ai cherché sur Google « nitrate d’argent », et c’est sur internet que j’ai trouvé l’explication de la procédure que je me suis fait imposer par cette personne. J’ai regardé avec un miroir l’entrée de mon vagin : la peau était toute brûlée, les chairs à vif, des deux bords. Le granulome se trouvait du côté droit. Pourquoi avais-je des brûlures des deux bords? Le lendemain j’ai essayé de contacter l’infirmière de Mme C. Je lui ai laissé un message où je lui ai fait savoir que j’avais mal et de la difficulté à m’assoir. J’ai demandé de l’assistance pour savoir comment soigner cette blessure. Je n’ai eu aucun retour d’appel. Depuis, j’ai montré la photo à deux autres gynécologues, et dans les deux cas ils étaient surpris de voir un tel degré de brûlure.
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