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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

Le dispositif était en train de me perforer l’utérus

Premier accouchement 2007: J’ai accouché prématurément de ma fille à 34 semaines de grossesses. J’avais peur et je ne me sentais pas prête. À l’hôpital, on a commencé à provoquer le travail après le dîner. En soirée, on m’a dit que je devais décider si je voulais la péridurale immédiatement, car l’anesthésiste quittait. J’ai senti une forte pression du personnel infirmier pour que je la prenne. Ils ont même commencé à me préparer le dos avant même que j’aie donné mon consentement. Finalement, après que l’infirmière m’ait convaincue que je souffrirais atrocement parce que mon travail était provoqué et que je ne pourrais pas me lever parce que mon travail était provoqué, j’ai fini par donner mon consentement. Mon travail a duré très longtemps (j’ai fini par accoucher à 2h20 dans la nuit) et j’ai demandé à manger plusieurs fois, car j’avais faim et on m’a dit que je ne pourrais manger qu’après que tout soit terminé. On a fini par me donner un sandwich au fromage à 4h00 du matin… Je n’ai jamais pu savoir pourquoi je ne pouvais pas manger.

Après cet accouchement, j’ai fait de la rétention placentaire. Je me suis présentée à l’urgence 2 semaines après avoir accouché avec une hémorragie. J’avais mon bébé avec moi parce que j’essayais de l’allaiter. On m’a fait attendre 18 heures à l’urgence sans endroit pour allaiter (la salle d’allaitement avait été convertie en lieu d’isolation pour les cas de gastro). J’avais les seins qui voulaient éclater et je rationnais le bébé pour avoir assez du lait que j’avais tiré depuis sa naissance. On m’a finalement admise et j’ai ensuite été bien traitée pendant mon hospitalisation pour le curetage. Deuxième accouchement 2010: Je me suis rendue à l’hôpital une première fois lors d’une « fausse alerte » à 38 semaines de grossesses. La médecin sur place m’a fait un toucher vaginal très douloureux sans même m’en avertir au préalable. Quand je lui ai dit qu’elle m’avait fait mal, elle m’a dit que je devrai m’habituer parce que j’allais accoucher bientôt. Le jour de l’accouchement, on a dû provoquer mes contractions. J’ai dû me battre pour ne pas avoir de péridurale et pour pouvoir me lever. L’infirmière de service me disait que ce n’était pas sécuritaire de se lever et que j’aurais trop mal sans péridurale à cause des médicaments que je prenais pour provoquer les contractions. Heureusement, au milieu de mon travail, il y a eu un changement de quart et l’autre infirmière a accepté de me laisser marcher et m’a apporté le ballon que je demandais depuis quelques heures. Pose d’un stérilet: Je me suis fait poser un stérilet suite à mon deuxième accouchement. Ça a été très douloureux et la douleur persistait. J’ai demandé à mon gynécologue de le retirer, mais elle ne voulait pas. Il a fallu que j’attende pour passer une échographie qui a démontré que le dispositif était en train de me perforer l’utérus pour qu’elle accepte de l’enlever.

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