Le jour de mon accouchement, les examens vaginaux ont été très brusques,
j’ai eu mal. Je lui disais que cela me faisait mal, mais elle n’en tenait pas
compte. Puis j’ai fini par abdiquer j’étais trop épuisée pour me battre avec
elle. J’avais l’impression de ne pas être traitée comme une personne, mais
comme un vulgaire morceau de viande chez le boucher.
Aucun mot rassurant, aucune explication, aucune délicatesse, ni douceur. Des
gestes et manipulations brutales.
Quelques heures plus tard, quand est venu le moment de pousser, j’ai crié, cela
me faisait mal; l’anesthésie ne fonctionnait plus. La sage-femme m’a alors
demandé de me la fermer et m’a menacé de faire venir le chirurgien obstétrique
pour faire sortir ma fille aux forceps si je ne me taisais pas.
J’ai dû souffrir en silence.
Comments