Première instance: Lors d’un examen gynécologique annuel, je suis allée dans une clinique jeunesse. Le médecin était à la base très condescendant, car il me considérait à risque de contracter des ITSS par jugement de mon mode de vie (je suis polyamoureuse). Il a pris le temps de m’expliquer toutes les ITSS, malgré que je lui aie clairement dit que j’étudiais en sexologie et que connaissaient les risques. Lors de l’examen, il m’a inséré deux doigts d’une manière extrêmement brusque ce qui m’a fait très mal. Je lui ai dit que j’avais mal et il m’a répondu que c’est parce que je ne me détendais pas. Il m’a dit bêtement de me détendre. Il a ensuite procédé au reste de la palpation de l’utérus avec des mouvements rudes qui augmentaient la douleur. Je me suis sentie extrêmement non respectée durant cette procédure, comme ici je n’étais qu’un corps auquel on peut faire n’importe quoi.
Ensuite, j’ai demandé au médecin si je pouvais avoir une référence pour un dermatologue. Il m’a répondu qu’il me ferait cette référence uniquement si je revenais le voir dans deux semaines pour recevoir mon résultat de dépistage et que c’était ainsi un incitatif pour que je vienne prendre mes résultats parce que beaucoup de jeunes de mon âge ne reviennent pas. Finalement, je ne suis jamais retournée à ce CLSC, puisque je n’avais aucunement envie de revoir ce médecin. Deuxième instance: Je me suis fait retirer mon stérilet cette année, 2019, par la même médecin qui en a fait la pose en 2016. Lors de la pose, elle avait été extrêmement brusque et avait été condescendante face à ma douleur. Durant le retrait, la médecin a porté des jugements sur le fait que je voulais un stérilet en cuivre et a tenté de me faire changer d’avis en me donnant des informations non scientifiques. Par exemple, elle m’a rapporté que le stérilet avec hormone était bien meilleur que celui en cuivre, sans aucune autre explication lorsque je lui ai demandé pourquoi elle avançait cette hypothèse.
De plus, j’ai mentionné que pour le moment je ne comptais pas prendre de contraception autre que le condom. Elle m’a alors dit que si je tombais enceinte parce que le condom ce n’est pas suffisant, elle pourrait suivre ma grossesse. Je lui ai dit que je ne voulais pas d’enfant. Elle m’a alors dit que je devrais prendre une autre méthode contraceptive que les condoms si je ne voulais pas avoir d’enfant. Elle m’a fait sentir comme une personne irresponsable, alors que les condoms sont une façon extrêmement efficace de prévenir les grossesses si bien utilisées.
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