Les VOG se sont déroulées lors de mon troisième accouchement en 2018. J’avais dépassé mon terme de 3 jours, mais le travail s’était finalement mis en route tout seul. Et pourtant, le fait d’avoir voulu patienter et d’avoir refusé un déclenchement m’a coûté cher.
Ce jour du 30 novembre 2018, vers 14h, je mettais tout juste les pieds dans la maternité X.1, toute contente d’avoir enfin mes contractions de travail, et ayant hâte du moment de la rencontre avec mon futur bébé, que la sage-femme que je n’avais jamais vue au préalable, m’explique très sèchement et avec un ton autoritaire que l’hôpital avait eu l’amabilité de me laisser accoucher quand je souhaitais, mais maintenant que je suis là, il fallait quand même booster les choses.
Le monitoring n’était même pas encore posé, le col n’a même pas été encore contrôlé, que la sage-femme m’avait dit clairement qu’on allait booster le travail. Abrégeons: On m’installe dans la chambre. Je dis de ne pas vouloir de péridurale et vouloir faire ça tranquillement. Je demande si je peux sortir rejoindre mon conjoint, déposer les enfants chez la nounou et revenir (mon col était ouvert à 3). Ils acceptent. J’ai pris tout mon temps. Lors de mon retour, la sage-femme qui m’avait accueilli, agacée, procède au deuxième contrôle, après celui de mon arrivée. Mon mari sort de la salle pour répondre à un appel. Il n’y a qu’elle et moi. Mon col est ouvert à 7, me dit-elle « n’est-ce pourtant pas une bonne nouvelle ? » et c’est là que tout bascule. Cela a duré de longues minutes (6,7,8,10????) elle s’est mise à appuyer sur le haut de mon ventre, à passer tout son bras dans mon bas ventre. Elle prétexte, en suant et essoufflée, qu’elle « fait monter le bébé, pour voir comment il redescend » (???) je crie de douleur alors que je ne suis pas du tout douillette, lui prends le bras, lui demande d’arrêter, elle continue sa manipulation tellement douloureuse et incompréhensible. Jusqu’au moment où la poche des eaux se rompt. Choquée, apeurée, je lui dis clairement « VOUS AVEZ FAIT EXPRÈS » mon regard croisa le sien, malhonnête et fuyante, elle nie et est un peu apeurée aussi. (Donc un décollement des membranes + percer la poche des eaux avec ses mains SANS MON ACCORD, SANS MÊME M’AVERTIR).
Je n’irais pas jusqu’au bout de l’accouchement, car la violence principale se situe ici, mais le reste se poursuit en calvaire et en grand n’importe quoi niveau organisation. Je devais pousser, bébé arrivait, on m’a laissé 10 minutes serrer les jambes et on m’a imposé de ne pas pousser, car la salle de naissance n’était pas prête et que j’étais dans ma chambre. Lorsque j’ai pu enfin pousser, vu que c’était un accouchement naturel, j’ai beaucoup crié, la fameuse sage-femme m’a dit d’arrêter de pousser et d’arrêter de crier. Car mes crises n’aidaient en rien l’accouchement et que je devais cesser.
À ce jour, je dois accoucher de mon quatrième. Je suis à J+2 et j’ai toujours
le même combat de seulement vouloir ne pas être déclenchée. Je n’ai aucune
confiance dans le personnel hospitalier. J’ai fait appel à une doula juste pour
qu’elle puisse être témoin en cas d’abus de leur part. Mais je suis
traumatisée. J’appréhende. Je n’ai pas du tout peur des contractions, de
pousser, de bébé, mais j’ai vraiment PEUR du personnel. De leurs insistances,
de leur manque de douceur, leur forcing et surtout qu’ils se permettent des
choses pendant cette période de faiblesse, sans même men avertir.
Voici mon histoire. Merci infiniment à vous de lutter contre les VOG. Je sais
que je suis loin d’être le pire cas, mais qu’importe à quelle échelle, nous
devons nous entraider et lutter contre cela. CE N’EST PAS HUMAIN. ILS DISENT
AGIR POUR LE BIEN DE BÉBÉ ET DE LA MAMAN, MAIS CE N’EST PAS VRAI CAR LEURS
TECHNIQUES SONT BIEN PLUS BARBARES ET SAUVAGES, ET LEURS EGO D’HUMAIN NE
DISCERNE PAS LE DÉSIR DE LA PATIENTE, MAIS N’ENTENDENT QU’UN « non, je ne
veux pas ».
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