Je suis allée dans une clinique sans rendez-vous, au centre-ville de Montréal, sachant très bien que j’avais une vaginite, j’en fais régulièrement, et je reconnais très bien les symptômes. C’est la première fois que je vais en clinique et qu’une infirmière me reçoit d’abord, seulement cachée derrière un petit rideau au milieu de la salle d’attente qui est bondée, j’étais mal à l’aise d’expliquer ce que j’avais, en entendant les autres patient.e.s tousser et se moucher tout juste derrière moi. La médecin qui me reçoit ensuite me pose exactement les mêmes questions auxquelles j’ai répondu, elle me demande de m’allonger et procède à un examen avec beaucoup de rudesse. Elle me dit que j’ai sûrement juste oublié un tampon, je lui dis que non, puisque je ne porte plus de tampon depuis 3 ans. Elle continue de me toucher et ça me fait mal parce qu’elle était brusque, et que j’avais des irritations, et en étant couchée, je sentais l’odeur de l’infection. Je lui ai mentionné, elle m’a dit de la laisser faire sa job, d’arrêter de me fier à « docteur Google », et que tout ça c’est dans ma tête, que j’exagère, parce qu’elle, elle ne voit rien, elle ne sent rien, et je lui fais perdre son temps, que je devrais me laver plus souvent. Et elle est sortie du bureau de consultation. Je me suis sentie complètement ridiculisée et dégueulasse, comme si j’étais une c**** qui ne se nettoie pas et qui passe ses journées à narguer les cliniques sans rendez-vous. J’avais du sang dans ma petite culotte quand je suis rentrée chez moi. Un mois plus tard, j’ai pu voir ma médecin de famille, qui est à quelques heures de Montréal, et elle m’a diagnostiqué une vaginite sévère, qui aurait pu se propager dans mon système. Elle a fait une prescription sans attendre, sans invalider mes symptômes.
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