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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

Je me sentais comme la dernière des connes

J’ai vécu mon lot de rencontres traumatisantes avec le corps médical, dont une en particulier qui m’a longtemps hantée. Mais en avril dernier, il m’est arrivé ceci. J’ai pris rendez-vous dans une clinique montréalaise que l’on m’avait recommandée. J’espérais tomber sur une personne à l’écoute et compréhensive. Ce fut tout l’inverse. Le gynécologue ne m’a jamais regardée, il roulait des yeux et soupirait à chaque question que je lui posais et a ridiculisé les peurs (fondées et documentées) que j’avais concernant certains contraceptifs. Je me sentais comme la dernière des connes. J’étais si mal à l’aise que j’ai refusé l’examen gynécologique et suis partie, non sans avoir signalé mon mécontentement sur place, la voix chancelante et la confiance à zéro. Dès mon retour à la maison, j’ai formulé une plainte par courriel. Plusieurs jours plus tard, j’ai reçu un appel du responsable de la clinique : j’étais la troisième personne, dans un court laps de temps, à déposer une plainte. S’excusant du comportement inacceptable du gynéco, il a ajouté : « Il aime juste faire de la chirurgie. » « Alors pourquoi lui permet-on encore de faire de la consultation ? » ai-je demandé. Pas de réponse. J’ai partagé l’information sur Facebook, afin d’éviter à d’autres de se retrouver avec cet incompétent. En quelques minutes, j’apprenais qu’il avait été odieux avec plusieurs autres personnes. Parmi celles-ci, une journaliste qui a découvert que, par le passé, il a déjà été suspendu de ses fonctions. Pourtant, il pratique toujours. Allez comprendre quelque chose. https://www.gazettedesfemmes.ca/14069/maltraitances-gynecologiques-parlons-en/

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