J’ai accouché de ma première fille jeune ; j’avais 23 ans. J’étais peu informée sur mes droits, entre autres, à cette époque. Mon premier accouchement a eu lieu dans un milieu hospitalier certifié « ami des bébés ». Le travail a commencé à la maison alors que mes membranes avaient rompu. Je me suis dirigée à la maternité dans l’heure qui a suivi. J’étais à 39 semaines et 2 jours. 1) Après les premières vérifications, j’ai dû rester allongée sur mon lit; je ne me souviens pas qu’on m’ait expliqué en détail pourquoi je devais rester couchée. Simplement que mon bébé n’était pas engagé. J’aurais aimé qu’on m’explique qu’il est possible que bébé se retourne encore; mais à ce stade de grossesse, je suis certaine que c’est assez rare. 2) le travail s’est avancé très rapidement! En travail actif, je me suis rapidement rendue à une dilatation de 7, moment où j’ai demandé la péridurale. On m’a donc fait signer la décharge nécessaire, puis branché à un soluté. Le médecin de garde qui assistait à mon accouchement a vérifié ma dilatation à nouveau et a déclaré qu’il était finalement trop tard pour l’intervention. (8+) Elle m’a donc proposé « quelque chose pour geler un peu ». J’ai accepté, mais sans jamais recevoir d’explications de ce qui allait être fait; je pensais que ce serait un analgésique local, un gel peut-être. Mais non. Il s’agissait d’une injection pour geler les canaux appelés « bloc honteux » …que j’ai su seulement des années plus tard ! J’ai ressenti une douleur extrême dans mon vagin en même temps que les contractions continuaient. 3) j’ai rapidement accouché de ma fille; 4h après la rupture des membranes chez moi. Par contre, malgré le refus de la péridurale, on ne m’a jamais débranché de mon soluté qui était inutile!
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