Un test PAP a révélé des cellules anormales au niveau de mon col de l’utérus. Je me suis rendue à l’hôpital pour une colposcopie. Avant de débuter l’examen, la gynécologue m’a posé des questions. Elle m’a demandé si je prenais la pilule. Quand j’ai répondu non, son comportement a changé. Elle m’a dit que j’avais plus de risques de faire une crise cardiaque pendant ma grossesse qu’en prenant la pilule. Lorsqu’elle a vu que son argument n’avait aucun impact sur mon choix, elle m’a dit que je pouvais très bien utiliser un stérilet. Je lui ai répondu que j’avais déjà envisagé cette possibilité, mais que mes problèmes d’acné microkystique m’en empêchaient. Agacée par ma réponse, elle m’a dit qu’il existait également des stérilets en cuivre (et donc sans hormones). Cependant, le stérilet en cuivre n’est pas recommandé en cas de règles douloureuses et abondantes ce qui est mon cas. Elle n’a visiblement pas aimé que j’aie « réponse à tout » et m’a coupé la parole en me disant : « Écoutez, si vous arrivez à vivre avec un avortement sur la conscience, c’est votre problème ». Le malaise qu’elle a instauré a rendu l’examen médical qui s’en est suivi plus désagréable et plus douloureux. Je suis sortie de l’hôpital en pleurs.
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