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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

Elle insère ses doigts, je ne sais pas combien, mais j’ai bien l’impression qu’ell

Le 9 septembre 2018, je me présente à l’Hôpital 06.12 parce que j’ai perdu mes eaux, donc pour accoucher. Il s’agissait de mon premier enfant. L’événement dans l’ensemble s’est plutôt mal déroulé (infirmière qui n’était pas présente et nous laisse seuls pendant des heures, médecins qui tardent à venir alors que je le demande afin de savoir j’en suis où dans le processus, professionnels généralement peu sympathiques, à quelques exceptions près, etc.). Cependant, un événement particulier m’a posé problème, et il s’agit du premier contact avec l’interne (la première professionnelle qui vint me voir, mis à part les infirmières). Elle arrive, ne me parle pratiquement pas, se présente à peine, et souhaite voir « où j’en suis » et pour se faire, elle doit bien sûr mettre ses doigts dans mon vagin. Mais ayant perdu les eaux, je n’étais pratiquement pas dilatée (je ne me souviens plus à combien) et elle insère ses doigts, je ne sais pas combien, mais j’ai bien l’impression qu’elle y a mis la main au complet. La douleur était atroce, épouvantable, et par après, je peux dire qu’il s’agissait d’une douleur équivalente aux contractions. Je criais et pleurais, mon corps se courbait, mais elle n’arrêtait pas, puisque c’était « nécessaire ». Elle n’avait absolument aucune empathie, me disait « qu’il fallait passer par là. »

Bref, je considère qu’il s’agit d’une violence obstétricale, puisque j’étais dans une position d’extrême vulnérabilité et que je n’avais absolument aucune emprise sur ce qui se déroulait.

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