Lors de mon accouchement, j’étais accompagnée de mon conjoint et de ma mère, qui travaille comme infirmière. Ainsi, toutes mes demandes ont pu être respectées. On m’a donné la péridurale seulement lorsque je l’ai demandée. Mon bébé était mal placé (semi-postérieur). C’est lors de la poussée que je considère avoir vécu de la violence. D’abord, un interne assistait à l’accouchement avec une moue de dégoût lorsqu’il m’a vue déféquer devant tout le monde. La médecin disait de pousser comme si je faisais caca, donc je l’ai écouté ! Avec du recul, j’aurais dû exiger qu’il y ait le moins de monde présent à l’accouchement. L’interne me gênait et me dérangeait. La médecin ne voulait pas que je me mette de côté à cause de l’épidurale. Malheureusement, j’ai fait une infection et il a fallu que la médecin me dise de pousser de toutes mes forces. Elle a procédé à une épisiotomie sans même m’avertir. Ensuite, elle a essayé d’utiliser la ventouse à trois reprises, sans succès. Elle paniquait. Donc, une gynécologue est venue à la rescousse en me menaçant d’utiliser les forceps. Mais finalement, ma fille est venue au monde après qu’elle eut plongé ses deux mains à l’intérieur de moi. L’épisiotomie m’a fait surdéchirer et on m’a recousue à froid ! J’aurais préféré que l’on m’explique pourquoi on devait me couper avant de me couper, c’est tout. Aujourd’hui, je dois vivre avec des descentes d’organes et un kyste près de l’urètre… en espérant qu’il éclate lors d’un deuxième accouchement!
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