J’avais 17 ans, j’étais encore vierge. Je consultais une gynécologue pour mes règles irrégulières et douloureuses. La gynécologue est entrée dans la salle sans me regarder ni me saluer. Elle me dit d’aller m’étendre sur la table d’examens. Sans me prévenir, elle insère 3 doigts dans mon vagin. Je me contracte, en douleur. Une larme coule sur ma joue. Elle me dit « trois doigts c’est peut-être trop ». Je suis sous le choc. Je me sens violée. Puis elle me dit « pousse comme si tu allais à la selle ». Je ne comprends pas trop ce qui se passe. Jusqu’à ce qu’elle insère ses doigts dans mon anus. Je suis sortie de ce rendez-vous et je me suis enfermée dans les toilettes. J’ai pleuré, j’avais mal. Elle ne m’avait pas donné de serviettes pour m’essuyer non plus. J’avais l’impression d’être mouillée à cause du lubrifiant. Je suis restée aux toilettes quelques minutes et puis je suis sortie. J’ai appelé mes parents. Je ne souviens avoir dit à mon père, en larmes, que je me sentais violée. Que cette médecin m’avait fait souffrir au lieu de m’aider. J’étais censée avoir un suivi avec elle, mais je ne suis jamais retournée.
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