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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

Cela fait 23 ans et j’en garde encore un souvenir amer…

C’est arrivé lors de mon premier accouchement. J’étais en plein travail, c’était douloureux, très douloureux. On m’avait donné du Gravol et un autre truc que j’ai oublié, qui ne faisaient strictement rien contre la douleur. Lorsque j’ai demandé à l’infirmière si je pouvais avoir quelque chose de plus fort qui pourrait soulager ma douleur, elle m’a répondu: « Ouin, t’en auras pas 10 toé! ». C’est tout! Elle ne m’a rien donné contre la douleur, elle a porté un jugement arbitraire sur l’intensité de ma douleur. Je me suis sentie laissée à moi-même avec une douleur atroce, sans support de la part de la personne censée m’accompagner tout au long de mon accouchement. J’en ai parlé par la suite à mon médecin qui assurait mon suivi de grossesse. Elle en a été estomaquée. Et nous avons constaté que j’ai un bassin « particulier » qui fait que le bébé se loge dedans, ce qui rend les contractions plus douloureuses si je reste couchée. L’infirmière aurait pu me suggérer des moyens de mieux vivre mon travail au lieu de se moquer de moi alors que j’étais vulnérable et que je n’étais pas en état d’argumenter. Pour mon deuxième accouchement, j’ai pris des mesures avec mon médecin pour que soit inscrit à mon dossier que si je demandais un calmant pour la douleur, je ne voulais pas avoir à quémander et débattre de leur utilité pendant mon travail. Elle m’a aussi suggéré des moyens non médicamenteux (rester debout, marcher, être assise, massage et pression au bas du dos, etc.) que l’infirmière aurait dû me faire part pendant le travail. Cela fait 23 ans et j’en garde encore un souvenir amer…

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